NOLAN & CASSIA
DES RETROUVAILLES INATTENDUES

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C’était une journée comme les autres, ou presque. Aujourd’hui je ne travaillais pas, non c’était le week-end. Et après la semaine de dingue que j’avais eu, je comptais bien en profiter. Nous étions samedi, alors ce matin pas de réveil brutal. Non ce matin, je m’étai levée tranquillement, j’avais pris mon temps pour boire ma tasse de café, et après une peu de rangement, j’avais pris un bon bain et m’étais préparé. Oui, c’était le week-end mais pas question pour moi de rester enfermer dans mon appartement. En plus,  aujourd’hui il faisait beau.

J’avais alors débuté l’après-midi à faire du lèche vitrine. J’avais pris mon temps, je n’étais pas pressé de toute façon. J’avais essayé quelques vêtements mais rien de bien convainquant, du moins pour moi.  Puis, avant de rentrer j’avais décidé de faire un tour vers le lac. C’est un très bel endroit, encore plus lorsqu’il fait beau. Il y avait un peu de monde, mais sans plus. Je profitai alors de ce petit moment de détente, assise dans l’herbe près du lac, je ne pensais plus à rien. Et croyez-moi : cela fait un bien fou.

Je ne sais pas depuis combien de temps j’étais là, mais il était peut être temps que je rentre ? Je me levai alors, pris mon sac et commençais alors à marcher. J’étais un peu perdue dans mes pensées, mais quelque chose me fit sortir de ma rêvasserie. Cet homme. Cet homme qui était là devant moi, je le connaissais bien, très bien même. « Nolan !? » . Oui c’était lui, malgré toutes ces années je le reconnaissais sans aucune difficulté. Mais que faisait-il ici ? Depuis combien de temps était-il ici ? Il y avait tant de questions que je me posais à ce moment précis.

Ces temps-ci ma vie n'était pas des plus facile, mon mariage battait de l'aile de plus en plus et les crises se faisaient a répétition. Les sentiments que j'éprouvais au début pour ma femme s'envolait petit à petit et le divorce n'était pas loin. Ces temps-ci j'enchaînais les nuits dans les bars et je rentrais souvent saoul à la maison. Si je tenais encore debout, encore en vie tout simplement c'était grâce à ma fille qui n'avait rien demandé au final, mais qui était là et dont il fallait prendre soin. Je commençais a prendre conscience petit à petit que cette vie n'était pas faite pour moi, mon passer me collait trop à la peau et je voulais m'en défaire une fois pour toute.

Je ne travaillais pas aujourd'hui et tant mieux car je n'avais aucune envie de bouger aujourd'hui. Réveiller tout de même a huit heure pour donner à manger à ma fille, celle-ci partis avec ma femme faire une journée boutique, quelque chose que je détestais faire. C'était bien un truc de fille ça. Seul à la maison, avec ce beau temps, je n'avais pas spécialement envie de rester entre les quatre murs de ma maison. J'attrapais mes clefs et direction le lac sans réellement m'en rendre compte. Ici je pouvais respirer, ici je pouvais réfléchir tranquillement sans que personne ne me dérange, personne ou presque …

Alors que je marchais tranquillement la tête baisser, une voix féminine m'interpella. Je relevais alors la tête et je pus apercevoir une jeune femme que je connaissais plutôt bien. « Cassia ? » Autrement dire mon premier amour, la femme que j'avais aimée plus que tout au monde, mais aussi et surtout celle qui m'avait briser le cœur, un mélange d'amour et de haine. A ce moment-là je ne savais que faire, je ne l'avais plus vue depuis tant d'années et pourtant elle n'avait pas changer, toujours aussi jolie comme dans mes souvenirs.

Cassia était la femme de ma vie, du moins c'est ce que je pensais à l'époque avant qu'elle ne parte sans rien dire en me laissant tout seul du jour au lendemain. Aujourd'hui elle était là, présente devant moi, face à moi alors que nous nous étions plus revus depuis des années maintenant. J'avais dû refaire ma vie sans elle, mais je ne l'avais jamais oublier. Aujourd'hui j'étais papa et marié, même si mon mariage battais sérieusement de l'aile j'étais encore avec ma femme, pour ma fille a vrai dire, mais je n'étais pas heureux et je me surprenais parfois à rêver de comment ma vie serais si Cassia n'était pas partie. Aujourd'hui elle était en face de moi.

Je sentais mon cœur battre la chamade et mon sang ne faire qu'un tour dans mon corps. Cette femme me rendais toujours aussi fou et les sentiments étaient toujours là. Pourtant elle m'avait fait mal en partant en comme ça et je lui en voulais. Je regardais la jolie brune, comme un enfant retrouvant sa peluche tant aimer. « Je … Je suis ici depuis un an. » Depuis la naissance de ma fille a vrai dire, mais je ne voulais pas le lui annoncer comme ça. J'avais toujours cette impression de rêver en la revoyant en cher et en os, elle avait l'air d'aller bien et c'était, malgré tout, le plus important pour moi. J'aurais tant aimé la prendre dans mes bras, l'embrasser sans me soucis de ce qui pouvais se passer autour, mais je me sentais comme viser au sol, sans pouvoir bouger. « Et toi ? Tu … Tu deviens quoi ? » J'étais curieux de savoir ce qu'elle faisait ici.

Cassia était la femme de ma vie, elle était celle que je voulais, celle qui me faisait frissonner et celle qui faisait battre mon cœur chaque jour. L'avoir perdu du jour au lendemain m'avait rendu dingue et m'avais plongé dans une dépression, étant persuadé qu'elle était celle qui me fallait mon rêve c'était brisé en mile morceaux. Je regardais tout autour de moi, pas grand monde, a vrai dire juste nous deux et je n'étais pas dans un rêve tout cela était bel et bien réel. Si je m'écoutais je lui aurais sauté dessus, j'aurais tout plaqué pour partir, mais je ne pouvais pas. Certes, mes sentiments étaient toujours là ils n'étaient même jamais partie. Cependant, elle m'avait brisé et je lui en avais voulu.

Mon dieu qu'elle était belle, entre nous il y-avais toujours eu une sorte d'attirance, tellement forte qu'elle en devenais parfois dangereuse. Je devais me reprendre et me contrôler. Lorsque la jolie brune repris la parole, je sortis de mes pensées. Elle était toujours infirmière, j'espérais par la même occasion qu'elle soit toujours célibataire. J’acquiesçais de la tête. Elle voulait à présent savoir ce que je devenais, je baissais un instant la tête avant de lui répondre. « Moi ? Je ... Je fais toujours le même métier aussi puis je ... » Je baissais à nouveau la tête avant de continuer « Je suis papa. » J'aimais ma fille plus que tout au monde c'était certain, en revanche j'étais beaucoup moins amoureux de ma femme, nous étions d'ailleurs presque en train de divorcer. Cassia m'avouais qu'elle était contente de me revoir j'en restais plutôt perplexe. « Pourquoi tu ne m'as donner aucune nouvelle ? »

Quand Nolan m’avait demandé ce que je devenais, je lui avais répondu bien naturellement. Et curieuse aussi de savoir ce qu’il devenait aussi, je lui avais retourné la question. Nolan me répondit alors qu’il faisait toujours le même métier, il n’y avait donc pas beaucoup de chose qui avaient changées. J’observai Nolan qui, tout en baissant la tête m’annonça quelque chose de surprenant. Nolan était père. Oh, alors ça je ne m’y attendais vraiment pas. Sur le moment, j’étais heureuse pour Nolan, mais d’un autre côté cela voulait dire qu’il avait une femme dans sa vie. Cela me réjouissait beaucoup moins. « Vraiment !? Je … je suis contente pour toi. Tu dois être un père formidable, j’en suis certaine ». Je ne pouvais pas vraiment en vouloir à Nolan d’avoir refait sa vie après tout. Je ne devais m’en prendre qu’à moi-même.

Et alors que j’étais là, devant Nolan, je n’avais pas pu m’empêcher de lui dire que j’étais heureuse de le revoir. C’était la stricte vérité d’ailleurs. Nolan me demanda alors pourquoi je ne lui avais donné aucune nouvelle. Sa question était pertinente. J’étais un peu surprise de sa question, mais je devais lui répondre « Après que je sois partie, j’ai regretté. Regretté d’avoir quitté mon travail, regretté d’être partie si loin de toi … Seulement, je n’ai jamais osé revenir de peur que tu me rejette après ce que j’avais fais… Quand je suis partie, j’ai certainement fais la plus grande erreur de ma vie. Et j'en suis désolée.. ». Cela je le savais déjà avant, et encore plus maintenant depuis que je sais que Nolan a refait sa vie et à fondé une famille. Malheureusement, je ne pouvais pas revenir en arrière. Et puis maintenant, Nolan avait sa vie, sa famille. J’espérais vraiment qu’il était heureux, car il le méritait.

Je venais d'avouer à Cassia que j'étais papa. J'avais annoncer ça à la femme que j'avais toujours aimer et dont j'étais toujours amoureux d'ailleurs le fait de lui dire que j'étais papa laissait donc entendre qu'une femme était dans ma vie. Oui, j'étais bel et bien marié, mais mon mariage battais de l'aile depuis bien longtemps maintenant et la rupture était très proche, si nous tenions encore tous les deux c'était simplement pour notre petite fille. « Merci c'est gentil. C'est … Une petite fille. » J'étais fière de ma fille et je ne le cachais pas. Malgré cette situation qui devenais gênante, je regardait Cassia de la tête au pied, elle m'attirais toujours autant c'était fou. Nous entrions ensuite dans le vif du sujet, elle était partie du jour au lendemain sans me donner de nouvelle et je voulais en savoir la raison. Elle regrettais, elle regrettais d'être partie et de m'avoir laisser sans aucune nouvelle. « Tu ne t'imagines pas a quel point j'étais détruit. » Après son départ j'avais complètement sombrer et me remettre sur pied avait été une épreuve difficile. Je mourrais d'envie, malgré tout, de la prendre dans mes bras et de la couvrir de baiser. Cette attraction entre nous était toujours bel et bien présente, simplement je ne pouvais pas. Pas ici, pas maintenant et pas comme cela. « Je me suis dit que tu ne m'aimais plus. »

Je me pensais toujours un rêve, retrouver mon premier amour ici, par hasard, me rendais bizarre. Les années étaient passées et pourtant mes sentiments pour elle refaisait surface. Je restais planté devant elle, les mains le long du corps en étant incapable de bouger ne serais-ce que d'un seul centimètre. Elle me rendait toujours aussi dingue, je n'avais qu'une envie, la prendre dans mes bras l'embrasser et partir, mais je ne pouvais pas. Malgré toute cette haine était toujours là, je lui en voulais de m'avoir laisser, de m'avoir abandonné et de ne m'avoir donné aucune nouvelle. J'étais brisé après son départ et visiblement elle pouvait très bien l'imaginer. Je repris une profonde respiration, toujours incapable de bouger. J'observais chacun de ses gestes, chaque parcelle de son visage toujours aussi joli.

J'avouais à Cassia que je pensais qu'elle ne m'aimait plus, que la cause de son départ était ça, mais visiblement non ce n'était pas cela elle était partie pour une tout autre raison et je l'écoutais attentivement. « J'aurais pu t'aider. A deux ont été plus fort non ? » Je l'aimais toujours et entendre ça, j'en avais les larmes aux yeux, mais je devais garder ma fierté et me retenir de faire quoi que ce soit. Elle m'avouait ensuite de m'avoir jamais oublié et avoir pensé souvent à moi, cette phrase me fit rougir et sourire en même temps. Elle ressentait alors les mêmes choses que moi ? Je baissais la tête, redevenant tout timide. « J'ai pensé chaque jour à toi » Et je pensais encore chaque jour à elle.

Je ne savais pas tellement comment réagir, je venais de retrouver par hasard le premier amour de ma vie, la femme que j'aimais toujours malgré tout. J'étais père d'une petite fille et j'étais marié, mon mariage battait de l'aile depuis quelque temps maintenant et le divorce n'était pas très loin, Cassia était donc comme une évidence mise sur mon chemin au bon moment. J'étais heureux de la revoir bien évidemment, mais je ne le montrais pas, j'étais un homme très timide et très réservé, peut-être à cause de mon passé, je n'étais pas démonstratif, c'était comme ça et Cassia me connaissait par cœur. Elle m'expliquait alors les raisons de son départ en me précisent qu'elle s'en voulait de m'avoir quitté sans une réel explication. Je n'arrivais toujours pas à comprendre et même si à l'époque j'avais éprouvé de la haine pour elle, ce sentiment s'était très vite dissiper et l'amour avait pris le dessus. Je regardais toujours mon premier amour dans les yeux, je ne pouvais m'empêcher de la dévisager, malgré les années elle n'avait pas changé, toujours aussi sublime et même encore plus maintenant. A ma grande surprise elle me proposait de passer un peu plus de temps avec moi. « Non je n'ai rien de prévu, alors oui j'accepte. » En réalité j'avais rendez-vous avec ma femme, enfin ma future ex-femme plutôt, mais à ce moment-là je m'en fichais totalement et je voulais profiter de cette éventuelle nouvelle chance.

Tout se bousculait dans ma tête, j'étais à la fois heureux de retrouver mon premier amour, mais aussi effrayer. Je savais très bien que je l'aimait toujours c'était une certitude, mais je ne savais pas comment réagir, depuis toujours il y-avais eu une forte attirance entre nous deux et à cet instant précis, je ressentais encore une fois cette sensation, cette sensation d'être attiré vers elle comme un aimant. Je me sentais de nouveau vulnérable et je n'avais pas résisté à sa proposition de boire un café, j'avais du temps et en même temps je le voulais ce rendez-vous, ou plutôt ce tête à tête avec elle. Après quelques minutes de marche nous voilà à la terrasse d'un café ou nous commandions la même chose. En réalité je n'avais pas très soif, mais je voulais juste passer ce moment avec elle. J'affichais un sourire très timide sur mes lèvres, je pensais toujours rêver et je me disais que tout ce que je voyais là n'était en réalité qu'un rêve et que je finirais par me réveiller.

Afin de briser le silence, Cassia me posa une question sur ma fille, l'autre amour de ma vie. Je souriais rien qu'en pensant à elle, elle était importante pour moi. Ma fille m'avait aider à surmonter beaucoup d'épreuve et elle était mon bonheur dans ce monde de brute. Parler d'elle me faisait plaisir et j'étais heureux de savoir que Cassia s'intéressait à elle et à ma vie. « Elle a tout juste un an. » Je ne savais pas si elle voulait savoir ça simplement par politesse ou alors simplement parce qu'elle s'intéressait toujours à ma vie. Je décidais de prendre mon téléphone et de lui montrer l'une des photos de ma fille que j'avais pris la veille. « C'est elle. » Lui dis-je en lui donnant mon téléphone pour lui montrer la photo.

Nous nous étions vite retrouvés sur la terrasse d’un café. Et lorsque que le serveur arriva vers nous, je commandai un cappuccino et Nolan demanda la même chose. Et lorsque le serveur reparti, nous laissant alors seuls Nolan et moi, j’en avais demandé un peu plus sur sa fille. J’étais curieuse de connaitre son âge. D’ailleurs, Nolan semblait heureux que je demander après sa petite fille, et c’est avec un sourire aux lèvres qu’il me répondit qu’elle avait un an. Et alors que je n’avais encore rien demandé de plus, je vis Nolan prendre son téléphone en main et il me montra par la suite une photo de sa fille justement. Je ne pu m’empêcher de sourire. « Elle est magnifique, et elle te ressemble. Comment s’appelle t-elle ? ». Elle avait ses yeux, je pourrai les reconnaitre dans n’importe quelles circonstances.

Le serveur arriva et déposa nos boissons respectives, je le remerciai et ce dernier parti prendre la commande d’une autre table certainement. « tu as l’air heureux et fier de ta fille, la paternité te vas bien ». Je pris alors une gorgée de ma boisson chaude. J’étais heureuse pour Nolan, il méritait ce bonheur. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que si je n’étais pas partie, tout serait peut être différent et que cette petite fille pourrait être notre fille à tout les deux. Mais apparemment, il avait tout de même trouvé son bonheur auprès d'une femme qui lui avait donné une petite fille merveilleuse.

J'étais fière de parler de ma fille à mon premier amour, de lui montrer ma petite fierté et ma plus belle réussite. J'aurais aimé former une famille avec elle, mais la vie m'avait donné ma fille avec une autre femme. Je montrais alors une photo de ma petite princesse à Cassia qui la trouvait plutôt jolie, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Les compliments c'était toujours bon à prendre et c'est vrai, ma fille était une vrai princesse. « Merci » Lui répondis-je en premier lieu. J'avais du mal a jugé notre ressemblance, mais je faisais confiance à Cassia pour ça elle n'avait aucune raison de mentir. « Elle s'appelle Eléa. »Je repris ensuite mon téléphone pour le mettre en silencieux et le ranger dans ma poche, je ne voulais pas être dérangé, je voulais profiter au maximum de ces premières retrouvailles.

Lorsque le serveur arriva, il nous déposa nos deux consommations, nous prenons le temps de le remercier avant qu'il ne parte. Prenant une première gorgée de mon café, j'écoutais Cassia me dire que la paternité m'allait plutôt bien. Il est vrai que quelques années en arrière je ne me serais pas senti prêt à assumer ce rôle, mais aujourd'hui tout était différent. «Merci. Ma fille est tout ce que j'ai de plus précieux à vrai dire. » Devais-je lui dire qu'elle était aussi la seule qui me tenait en envie depuis que la jolie brune m'avais quitté du jour en lendemain ? Devais-je lui dire qu'avec la mère de ma ville plus rien n'allait entre nous?

Je ne pouvais m'empêcher d'avoir le sourire aux lèvres lorsque je parlais de ma petite fille. J'avais découvert la paternité et c'est d'ailleurs ce qui m'avait sauvé la vie en quelque sorte. Eléa était le petit être qui me tenait en vie depuis sa naissance. Je n'avais jamais oublié mon premier amour, a savoir Cassia, je ne l'avais jamais oublié et au fond je l'aimais toujours c'était une certitude et la revoir là, aujourd'hui, en face de moi de moi, ne faisait que certifier mes sentiments pour elle. Si je mourrais d'envie de lui sauter dessus, de l'embrasser, je devais me retenir, pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait. Au compliment de Cassia je me mis a sourire « Merci c'est gentil. » Et je l'avais trouvé tout seul ce prénom a vrai dire, ma femme elle, avait choisi des prénoms de garçon, car oui, nous avions attendu le dernier moment pour savoir le sexe du bébé.

Nos deux boissons étaient arrivé et commencions déjà a boire. Je me retrouvais timide face à elle, tout comme le premier jour de notre rencontre. Une sensation très bizarre d'ailleurs. Cassia regardait rapidement l'heure et effectivement, il était déjà tard, je n'avais rien de spécial a faire, mais je savais que ma fille m'attendait à la maison. « Tu ne me retiens pas et tu ne me déranges pas, seulement … Eléa m'attend à la maison. » Ma femme travaillait de nuit et je me devais de prendre le relais auprès de ma fille. Je pris la dernière gorgée de mon verre au moment ou Cassia me proposa de rester en contact, évidemment je n'allais pas refuser et j'espérais la revoir au plus vite. « Bien sur ! Avec plaisir ! » J'échangeais mon numéro avec celui de Cassia tout en espérant avoir rapidement de ses nouvelles. Nous échangions alors deux baisers amicale avant de retourner chacun de notre coté à nos affaires.